Mélanges, mais l’ange … ?
Le silence des murs, et qui pourtant me parlent,
Est préférable à vos silences.
La marée de nos mains nous rapprochait du ciel,
Mais le soleil taisait demain, nous ignorions la nuit.
Le jardin vide et l’enfant jaune
Qui peine tôt sur son travail,
Pour un dollar, pour une aumône,
Juste une pierre à la muraille.
Coureurs du temps bleu, nous n’avions pas peur,
Avant que les murs ne saignent
Et que le désert ne gagne sur la mer.
Edwige veille, grande sœur aux grandes dents,
Fille des malades que nous avons élus,
Pour mieux nous déchiqueter.
Pourquoi mourir, amis, et me laisser seul,
Alors que j’offrais l’infini de vous aimer toujours ?
J’apprenais l’éternité quand vous m’avez quitté.
Ils avaient trouvé la pierre philosophale
La misère du nombre mutait en l'or d’un seul,
Ils appelaient ça miracle libéral
Et se foutaient de notre gueule.
La marée de nos mains engloutira le ciel
Et ce sera demain dans le sursaut du rêve,
Oui, nous irons buvant aux fontaines de miel,
Quand les cons feront la grève.
Théo
Septembre 2008